Le « chez-soi » est une nécessité vitale irremplaçable pour tout homme, qui ne se réduit pas toujours au domicile, mais parfois correspond à un quartier, une ville, ou alors correspond à un objet porteur d’une histoire commune…
Ce « chez-soi » procure des sentiments d’identité et de sécurité, mais il reste fragile dans le temps, et peut perdre son caractère lorsque des situations de vulnérabilité se révèlent. Les aménagements des logements, les transformations des villes et les modifications du cadre de vie viennent modifier la relation vécue au « chez-soi ».
Car pour prévenir la perte d’autonomie et faciliter le maintien au domicile, il est fréquent de repenser l’habitat selon trois axes : la modularité, la préservation d’espaces de la vie privée et de l’intimité, et redéfinir la place des aidants. Mais quand l’état de santé nécessite des interventions plus ou moins régulière de proches et d’aidants, que la mise en place d’aides techniques vient modifier le cadre de vie, et que la redistribution des pièces modifie le logement, l’ensemble de ces nouveaux éléments viennent perturber la perception du chez-soi de la personne accompagnée, et participe à la perte de repères… jusqu’à se poser la question « qui est chez qui ? »…
Une enquête menée auprès de personnes de plus de 80 ans par l’atelier parisien de santé publique, et disponible sur le site de Leroy Merlin Source met en évidence que les seniors passent le plus de temps dans leur pièce à vivre, qui représente la pièce de relation au monde, la pièce où l’on reçoit. Contrairement aux apriori, les seniors utilisent également toutes les pièces de leur logement tous les jours, utilisant toutes les pièces comme autant de lieux de mémoire et de ressources… « J’ai remisé mes souvenirs au grenier faute d’amis ou de proches avec qui les partager, les souvenirs sont bien rangés et ainsi faciles à retrouver… »
Ainsi, l’aménagement du logement qui contribue à adapter l’environnement à l’évolution des capacités doit préserver les repères psychologiques et affectifs de l’habitant, et être pensé de manière cohérente et par anticipation. L’aménagement seul du logement ne peut compenser des dépendances fonctionnelles, et il est nécessaire de veiller aux parties communes de l’immeuble, aux accès extérieurs au logement, et même au quartier de vie…
Extrait d’une publication de Pascal Dreyer, « limiter les conséquences de la vieillesse et de la dépendance, agir sur l’habitat et l’environnement. »
En rencontrant les personnes âgées qui pourraient être concernées par des situations d’isolement, en leur permettant d’exprimer leurs doutes, mais aussi leurs attentes et leurs souhaits, Béguinage et Compagnie participe à les rendre acteur de leur propre projet de vie, leur permet de projeter leur chez-soi dans un cadre de vie plus sécurisant et respectant l’intimité de leurs souvenirs…
« Chez Béguinage et Compagnie, nous proposons également d’accompagner les bailleurs sociaux dans les projets de réhabilitation de logements, pour trouver ensemble les solutions les plus adaptées aux attentes de chaque habitant, mais aussi programmer les interventions qui faciliteront le quotidien des locataires. »
JF Trochon, co-fondateur de Béguinage et Compagnie