En Wallonie, dans la continuité d’un colloque qui a eu lieu fin 2015 et dont le thème était « habitat et vieillissement », un débat a été présenté entre sociologues, architectes, agenceurs et services sociaux pour définir quel type d’habitat est souhaitable entre le domicile et l’institution ?
Une première étude a permis de faire un inventaire et de travailler sur des scénarii… Voici les conclusions partagées lors du débat :
- il faut permettre aux personnes d’aller vers une logique d’inclusion, car le logement est le point de départ fondamental des relations sociales. Et même s’il est parfois difficile d’ajuster les contraintes architecturales et les besoins de relations humaines, nous devons relever ce défi.
- Jusqu’à présent, la réponse était que la personne devait s’ajuster à son environnement, mais l’étude sociologique apporte un autre angle de vue. Il faut d’abord sensibiliser la population, notamment au fait qu’on ne peut pas vivre durablement de manière autonome et isolée. L’architecture donne des espaces de convivialité et d’entraide qui sont autant de ponts entre les habitants, mais dont les piliers sont les histoires de vie des habitants eux-mêmes.
- Il doit y avoir un bon équilibre entre la culture, le mode de vie habituel et le modèle de vie permis par l’habitat. La notion de bulle privée confortable, d’espace personnel doit être respectée pour avoir le plaisir d’aller plus loin dans les lieux de rencontre.
- Il faut concevoir un habitat adapté et adaptable… qui puisse se transformer pour le rendre plus facilement utilisable quand la perte d’autonomie arrive.
- Il faut créer des places, des espaces de rencontre, des lieux d’échanges, qui apportent vitalité, sourire, et l’envie d’aller plus loin, d’avancer, il faut donc avoir une approche pluridisciplinaire, un projet de vie partagé par les habitants, et le choix du terrain, l’implantation, l’organisation des flux de vie participent à la mise en œuvre de ce projet.
Si vous souhaitez aller plus loin, vous pouvez visionner le débat sur le lien